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En savoir plus sur les éco-émotions et leur impact sur notre quotidien. Merci à la Jeune chambre de commerce de Montréal pour l’opportunité!

Bibliothèque de ressources

  • Écoanxiété.

    « L'éco-émotion qui m'habite quasi-quotidennement c'est l'éco-anxiété. C'est quelque chose qui me gruge vraiment de l'intérieur et qui me chicote tout le temps. Ce type d'anxiété là a eu un gros impact dans ma vie, j'ai décidé de ne pas avoir d'enfants car je ne voyais pas l'intérêt d'ajouter un ou des humains de plus sur la planète. Par contre, j'espère être en mesure, en tant que future prof, de transmettre des valeurs d'écologie aux élèves qui seront dans ma classe! »

    - Mélika, 23 ans, Montréal

  • Parler d'écoémotions avec des enfants.

    « Hier, j’ai parlé d’éco-émotions avec les deux garçons de mon chum, 10 et 13 ans. Pour leur expliquer ce que c’était, je leur ai demandé : “Comment vous vous sentiriez si vous voyez qu’une partie des arbres du bois Beckett seraient coupés pour construire des bâtiments?" L’un d’eux a dit : “oh j’me sentirais très fâché, c’est une forêt, il n’y en a pas beaucoup en ville, et il y a plein d’animaux qui y vivent! J’aimerais les empêcher de faire ça, mais je sais pas comment.” L’autre a simplement répondu, avec le trémolo dans la voix : “Je me sentirais vraiment, mais vraiment triste...” Et l’un d’eux m’a dit : “Donc c’est comme avec les feux d’artifices! C’est beau, mais en fait c’est moins beau, parce que ça fait fuir les oiseaux et ça fait plein de pollution dans le ciel!"

    - Maude, 31 ans, Sherbrooke

  • Garder le cap.

    « On dirait que juste le fait de prendre action tout le temps et de dire que j’ai ma vie là-dedans [en environnement], ça fait que je suis pas cynique. Je sens pas cet espèce de "give-up" là. Je sais pas, peut-être que je suis juste optimiste. Je pense fondamentalement qu’il y a quelque chose à faire et qu’on va le faire, et que ça se fait tranquillement. »

    - Marie-Édith, 25 ans, Sherbrooke

  • Réconfort.

    Ça m’a tellement fait du bien de savoir qu’il y avait des termes pour décrire ce que je vivais. J’ai toujours ressenti un "mal être" quand je voyais l’environnement être détruit et saccagé et quand j’ai appris ce qu’était l’écoanxiété et la solastalgie, c’était comme une révélation. Ce que j’avais vécu à plusieurs moments dans ma vie pouvait être décrit en des mots plus précis.

    - Marie-Kim, 23 ans, Sherbrooke

  • Choix.

    « J'ai 46 ans et je fais de l'éco-anxiété depuis 1990. Je pensais jamais qu'on se rendrait en 2020. Ma conscience de l'état de la planète a influencé tous mes choix d'adultes, l'absence d'études, les choix d'emploi, les choix de projets. Je me sens en fin du monde depuis l'adolescence, j'ai banni la viande de mon assiette à l'âge de 16 ans pour sauver la planète. »

    - Ève, 46 ans, Acton Vale

  • Éco-colère.

    « Je crois que ce qui me rend le plus en colère, c'est de constater que les connaissances sur les alternatives sont disponibles, mais qu'il y a une volonté de déprécier les efforts qui sont mis en ce sens. Je ne sais pas si je suis la seule à le constater, mais ça me choque. Je suis consciente, toutefois, que les enjeux sont plus complexes qu'ils n'y paraissent. »

    - Jade, 27 ans, SherbrookeDescription goes here

  • Reconnecter.

    « Après avoir passé des heures assis à travailler à l’ordi, ça devient une espèce de facilité, d’addiction à la surstimulation que ça procure dans laquelle c’est facile de me complaire. Ça me prend un effort conscient pour passer à autre chose, pour prendre une pause, ne serait-ce que me lever et aller boire un verre d’eau en regardant par la fenêtre. N’empêche que ce qui m’aide à me reconnecter, c’est de prendre le temps de me reconnecter à mes sens avec la nature : observer un arbre par la fenêtre; jouer avec mon chat; aller dehors et m’adosser à un arbre, imaginer que je me confonds tranquillement dans le tronc et les racines; parler intérieurement à mes plantes à l’intérieur ou dans le jardin “wow, t’es ben belle toi!” et remercier! »

    - Élie, 20 ans, Sherbrooke